top of page

Les Plans du Bien

  • Photo du rédacteur: Ruben Ramchurn
    Ruben Ramchurn
  • 22 avr.
  • 3 min de lecture

Je ne reviendrai pas sur le fond du débat autour du PA4, déjà largement exploré. Toutefois, avec le temps, j’ai fini par comprendre l’essence du problème, qui concerne également le plan climat yverdonnois : une totale opacité démocratiques.



Ceci est un article paru dans le Journal pour Tous 2 de février 2025 sous le titre : Plan d’agglomération, plan climat yverdonnois, outils anti-démocratiques ?

La DGAIC m’a répondu concernant le vote au Conseil Communal d’octobre 2021, que je jugeais trompeur. Elle affirme que le Conseil s’est prononcé sur le financement, mais non sur le projet lui-même. Soit. Mais lorsqu’un objectif est annoncé dans un préavis et que le projet prend ensuite une direction totalement différente, cela pose un réel problème démocratique.

Comment peut-on voter des enveloppes budgétaires sans connaître précisément leur destination ? On nous avait présenté le PA4 comme un outil pour financer rapidement la suite de la route de contournement, mais nous nous retrouvons avec un projet qui la repousse aux calendes grecques, tout en supprimant des places de stationnement.

Une représentation démocratique quasi inexistante à l’AggloY

En approfondissant la question, j’ai pris conscience d’un problème démocratique plus large concernant ces plans d’agglomération. La ville d’Yverdon n’est représentée à l’AggloY que par notre Syndic, Pierre Dessemontet.

Cela signifie qu’il est libre d’y imposer la vision de sa majorité municipale, sans qu’aucune opposition yverdonnoise ne puisse se faire entendre. Ce système confère un pouvoir sans contrepoids, ni pour le Conseil Communal, ni pour les citoyens. Aucun organe de surveillance composé d’élus n’a le moindre droit de regard sur ces décisions.

Pierre Dessemontet peut ainsi imposer ses choix au sein de l’AggloY, puis nous expliquer que la suppression des places de stationnement est imposée par le canton, la Confédération ou le PA4 et PA5. Mais qui peut vérifier s’il a réellement défendu les intérêts économiques d’Yverdon ?

Sa majorité municipale s’est alignée sur le document cantonal qu’elle avait pourtant longtemps refusé de transmettre. Ce document, comme les dernières versions du plan d’agglomération, stipule que tous les clients motorisés seront redirigés vers Chamard, tandis qu’Yverdon deviendrait quasiment une ville sans voitures… et sans commerces.

Yverdon au service de Montagny ?

À l’AggloY, les interlocuteurs politiques de Pierre Dessemontet sont les Syndics des plan-d’agglomération-plan-climat-yverdonnois-outils-anti-démocratiquesautres communes, notamment celui de Montagny. Ce dernier doit se réjouir de voir que les services cantonaux de Madame Nuria Gorrite et le Syndic d’Yverdon ont décidé que la majorité des places de stationnement de l’agglomération seraient réservées à sa commune.

Comme si Pierre Dessemontet était devenu le deuxième Syndic de Montagny, où il fait régulièrement ses courses… Une cosyndicature insoupçonnée.

Les habitants et commerçants d’Yverdon attendent de leurs autorités qu’elles défendent leurs intérêts. La Municipalité doit œuvrer pour le développement économique d’Yverdon, et non de Montagny.



L’AggloY : une machine bureaucratique inefficace

Les intercommunalités posent souvent des problèmes démocratiques : elles sont des structures hybrides qui ne correspondent à aucun véritable échelon démocratique. Par conséquent, les organes législatifs n’y ont, au mieux, qu’un rôle consultatif.

L’AggloY est avant tout une machine bureaucratique qui produit essentiellement des études, souvent théoriques et déconnectées des réalités du terrain. Une grande majorité des plans de quartier financés par l’argent des contribuables ou des propriétaires ne seront jamais réalisés, ou deviendront obsolètes avant même d’être concrétisés.

Il est temps d’évaluer l’AggloY et, si nécessaire, de remettre en question son fonctionnement et son utilité. Pourquoi investir des millions dans une structure qui ne produit que des études ?

Un débat nécessaire sur le Plan Climat Yverdonnois

Un véritable débat démocratique doit s’ouvrir sur le Plan Climat Yverdonnois et sa vision dogmatique de l’écologie, qui condamne notre ville à devenir une cité dortoir conçue pour des cyclistes végétariens dociles.

La majorité municipale actuelle a affaibli la démocratie à Yverdon. Elle s’est alliée à une minorité d’étudiants militants d’extrême gauche qui prétendent imposer leur vision du monde et ont contribué à rendre le débat démocratique exécrable.




Une radicalisation inquiétante du débat politique

Aujourd’hui, certains sont prêts à tout pour empêcher les Yverdonnois d’exercer leur libre choix. On les voit mentir, calomnier, manipuler l’opinion, créer un climat de peur et agiter le spectre du chaos, comme s’ils avaient perdu toute morale politique.

L’absence de morale politique est le signe d’un fanatisme absolu, celui de personnes persuadées de détenir la vérité unique et prêtes à utiliser tous les moyens possibles pour l’imposer. Plus aucune règle ne les contraint. Nous assistons à un retour inquiétant du nihilisme révolutionnaire, qui n’est pas sans rappeler le Catéchisme révolutionnaire de Sergueï Netchaïev.

Je ne pense pas que Pierre Dessemontet ou Julien Wicki soient eux-mêmes des extrémistes, mais ils ont pactisé avec ces courants radicaux et, ce faisant, se retrouvent aujourd’hui sous leur emprise.


 
 
 

コメント


bottom of page